dimanche 1 décembre 2013

TRANSFORMER SA VIE EN JOUANT

 Jeu de la Transformation


TRANSFORMER SA VIE
EN L’ESPACE D’UNE SOIRÉE
C’est magique et c’est possible !

Imaginez de vous retrouvez chez l’un ou l’autre de vos amis ou connaissances pour jouer au Jeu de la Transformation avec l’intention de changer ce qui ne vous convient pas dans votre vie.

EN FIN DE SOIRÉE, CE SERA CHOSE FAITE !

Le principe est celui du jeu de l’oie : on tire les dés et on avance sur son chemin de vie. On s’arrête sur les cases de lumière, d’ombre, d’ange, de libre-arbitre, de miracle, de service, d’appréciation, de bénédiction, de dépression, de transformation… — oh, un jeu, c’est fun !

Qu’avez-vous décidé de changer de votre vie ? Une fois votre intention précisée, vous remplissez votre enveloppe de l’inconscient en tirant des cartes de lumière et d’ombre, ainsi qu’un ange qui vous accompagnera dans le processus. — ouiii, ça fait envie !

Sur chaque case, une action à entreprendre : recevoir le message d’un ange, tirer une carte de l’enveloppe de l’inconscient, recevoir des peines, libérer un autre joueur des siennes, et d’autres actions magiques dont vous aurez la surprise en participant, notamment l’étonnante carte de l’éclair d’intuition qui vous en dit long sur la vôtre. — aaah, intéressant, en apprendre encore plus sur soi !

Le parcours se fait sur quatre plans vibratoires : physique, émotionnel, mental et spirituel. Rien n’est anodin dans la soirée, tout ce qui se passe est hautement révélateur, et l’animatrice est là pour vous aider à décoder l’abondance des messages de l’univers. — j’ai des p’tites magies personnelles dont vous je vous réserve le privilège, veinards !

JOUER, OÙ ET QUAND ?
Consultez la page des prochaines séances ou organisez une soirée chez vous et contactez-moi. Prévoir une longue soirée de fun — le jeu dure entre 4 et 6 heures — ou dans la journée, y compris le week-end.

COMBIEN ÇA COÛTE ?
100 CHF (85 €) / joueur — car vous les valez bien !


lundi 15 avril 2013

Voyage en Inde

Les aléas de la vie, la catastrophe transformée en belle opportunité : je pars en Inde pour quelques semaines.

http://voyagepat.blogspot.ch et vous aurez de mes nouvelles.

mardi 2 avril 2013

Perte de conscience


Amélie (prénom fictif) a passé assez vite du niveau physique au niveau émotionnel mais depuis, elle patine. Elle reçoit pléthore de cartes de conscience, mais il lui manque deux anges ou un jeton de service pour pouvoir passer au niveau suivant. Sa voisine Cynthia est bloquée au niveau physique, au point d'attirer l'attention générale. L'un d'entre eux suggère alors à Amélie de donner des jetons de conscience à Cynthia pour l'aider à grimper au niveau suivant.
—Non, dit-elle en mettant les mains en cloche sur ses jetons, comme pour les protéger.
C'est net, c'est non. Elle est concentrée sur son jeu, je sens qu'il ne faut pas faire de vagues sur cette eau-là. Cynthia finit pas compléter son niveau et passe au niveau suivant, le jeu se poursuit.

Amélie est freinée par des jetons de peine dont il serait bien qu'elle se débarrasse. Deux possibilités pour cela dans le jeu: soit un joueur tire une carte de miracle qui libère tout le monde de ses peines, soit elle rend un jeton de peine avec un jeton de conscience. Elle bloque sur le fait de se déposséder d'un quelconque jeton de conscience et ne sais pas lequel choisir. C'est alors que je comprends sa résistance de tout à l'heure:
—Amélie, rendre un jeton de conscience, ce n'est pas perdre cette conscience. Tu as reçu le message de l'univers, tu l'intègres, rien ni personne ne peut t'enlever cette conscience. Le petit carton sur lequel tu l'as reçu n'est qu'un messager. Tu peux prêter, donner ou même perdre le livre qui t'a enseigné ta plus grande leçon, tu n'en pers pas pour autant l'enseignement.

Amélie reste interdite un moment, puis elle comprend. J'adore cet instant où la transformation est à l'œuvre, cette nano-seconde de bascule qui libère un paquet d'énergie. Après avoir percuté cela, ella a généreusement partagé sa conscience en distribuant ses jetons à ceux qui étaient prêts à les recevoir, donnant un coup de boost au jeu qui se traînait un peu.

Grâce à cet épisdoe, Amélie comprend qu'elle a tendance à s'accrocher aux choses, croyant les perdre si elle ne s'y aggrippe pas, et que c'est souvent ce qui la freine dans la vie.

Rien ni personne ne peut nous retirer la connaissance.
Une fois allumée, la conscience ne s'éteint plus.



mercredi 27 mars 2013

Feu alchimique


À la veille de l'équinoxe de ce printemps, mes biens matériels sont partis en fumée.

Cet après-midi-là, j'étais assise à l'ordinateur dans le studio où je vis et je travaille, situé dans une grande maison qui appartient à des amis. J'ai entendu un crépitement bizarre dans la pièce d'à côté, j'ai ouvert la porte pour aller voir, une fumée noire et âcre avait déjà envahi le haut du couloir.

Dans la cuisine, le crépitement venait des flammes déjà énergiques qui dévoraient le frigo. Elles provenaient venaient du bas, là où se trouve le moteur; sur le dessus, la cafetière et la bouilloire avaient pris feu aussi, le tout dégageait déjà une grosse chaleur et des vapeurs âcres. Une micro seconde m'a suffit pour comprendre qu'il était déjà bien trop tard. L'estomac noué, j'ai appelé les pompiers.

Dans ces moments-là, on refuse d'admettre son impuissance et on tente l'impossible. J'ai voulu sauver du matériel, j'aurais voulu être Mary Poppins pour pouvoir, d'un seul geste, injoncter à toutes les affaires de se rendre dans le jardin, dans la plus grande discipline et en rythme… J'ai tout de même eu le réflexe de jeter mon sac et une veste par le balcon, j'ai tourné encore quelques précieuses secondes dans la pièce comme une poule affolée, et puis je me suis dit qu'il fallait sortir d'ici. J'ai ouvert la porte et l'ai aussitôt refermée. La fumée, dense et repoussante, avait totalement envahi le couloir. Il ne m'est plus resté qu'à sauter par le balcon. Un petit trois mètres de hauteur, pas bien le temps de faire dans l'académique, je me suis reçue façon sac de patates. Mais heureusement, sans mal, hormis quelques bleus.

Les deux heures qui ont suivi furent dantesques. Le feu s'est propagé extrêmement vite, les pompiers sont arrivés aussi vite que possible dans ce petit village là-haut sur la colline. La borne à incendie avait peu d'eau et de pression, ils n'ont pu que limiter les dégâts pour les maisons voisines. Au matin, il ne restait qu'un immense tas de cendres des deux maisons mitoyennes. Les habitants, deux familles et moi-même, à la rue avec pour seules possessions les habits du jour sur le dos et la désolation au coeur.

Passé le gros choc, les événements se sont ensuite enchaînés rapidement. A la fois désolants, comme celui de de devoir fouiller dans les décombres pour récupérer ce qui pouvait l'être, constatant au passage l'inventaire de ce qui était perdu, et réjouissante, l'idée d'un nouveau départ, d'une reconstruction selon des plans actualisés.

Parmi les bénéfices de l'expérience, je vis au présent et physiquement l'énergie de la transformation. Une vibration bien particulière à utiliser à choix, comme toute énergie à disposition. Je peux prendre cette puissance pour me consumer dans la dépression et tout voir avec la couleur noire des décombres. Et puis rester à l'état de suie, en vouloir au constructeur de frigo, aux pompiers, au maire du village qui n'a mis assez de pression dans la borne à incendie, au vent qui a attisé le brasier, et puis même au ciel, à Dieu, que sais-je…?

Je peux me poser en victime et faire pleurer sur mon pauvre sort. Et puis profiter de l'aide matérielle des amis et de la famille, et me faire rembourser par les assurances, et puis installer ceci comme fonctionnement, et continuer ma route en assistée à un niveau ou à un autre, du matériel, au spirituel en passant par le psychologique et le mental.

Je peux prendre cette force et en faire un tremplin. Me lever, quitter les ruines et trouver le chemin du renouveau. Discerner les blocages, comprendre la leçon, accueillir le cadeau. Garder du passé ce qui est utile et précieux, et puis inventer un nouveau présent et un nouvel avenir, débarrassé des boulets du passé, des lourdeurs des archives, des poids des souvenirs encombrants.

En fait, tout ce qui est offert lors d'un jeu de la Transformation, sans les décombres ni les ruines.
C'était là mon propos du jour. Et mon conseil: transformez avant d'être transformés.

Prévenez donc les incendies en vous inscrivant à un jeu.







lundi 25 février 2013

Le plateau repasse en permanence


Dans une grande séance de neuf joueurs avec deux plateaux de jeu, je passe de l'un à l'autre. J'arrive alors que Didier* qui se trouve au niveau physique, tire une carte de conscience : «pardon». Il peut en tirer trois, il lui en manque une pour remplir son niveau. Il place cette carte de pardon à côté en déclarant :
—Le pardon, non!
—Ah bon? Toi, pas de pardon…?
—Non, le pardon, non.
Je n'insiste pas, il semble déterminé. Je ne sais pas s'il refuse ainsi de donner ou de recevoir du pardon, mais c'est net, et c'est nettement bloqué. Il a comme intention de se débarasser de sa colère et je me dis que du pardon pourrait bien aider à la dissoudre, mais il poursuis sans s'arrêter à ce pardon. Je sens que ce n'est pas la peine d'intervenir, fermé comme il l'est, ce serait contre-productif, je suis pratiquement sûre qu'il se fermerait encore plus sur ses bonnes raisons de refuser ce pardon.

Les autres joueurs avec lui prennent leur tour, et je passe à l'autre plateau de jeu. Un moment plus tard,  je reviens vers Didier. Il a changé de niveau de jeu, il est renversé d'aise dans le canapé par une carte de lumière qu'il vient de tirer :
—Écoute ça, me dit-il : «Je pardonne à tous et à chacun. Je me pardonne. Je pardonne pour tout ce que j'ai vécu dans le passé. Je suis libre!»
Il sourit, il accueille, il rayonne. Je ne peux m'empêcher:
—Ah bon!? Alors tout à l'heure, tu as vertement mis de côté en disant «le pardon, non», et maintenant, tu es liquéfié ?
Il ouvre de grands yeux, il n'avait même pas remarqué.
—Ah oui, constate-t-il… Mais là, tu vois, je le reçois d'une façon que je peux l'entendre.

Ainsi en va-t-il de même dans la vie de tous les jours: l'univers repasse le plateau jusqu'à ce que nous  ayons faim.

*Tous les prénoms sur ce blog sont fictifs.







lundi 28 janvier 2013

Conscience abondante

Lors du dernier jeu, j'ai assisté à un truc que je n'avais encore jamais vu.

Deux participants ont reçu à leur tour un message de l'univers qui ne leur a pas plu. Un peu d'ego, sans doute, qui rechignait à entendre le message.

J'ai suggéré de s'ouvrir à ce qui arrivait dans le jeu. On peut, bien sûr, balayer le message d'un revers de main en déclarant: «Pas du tout moi, ça!», ou on peut, du même revers de main, pousser de côté la résistance et entendre le message. Il se peut que cet aspect de nous qu'on ne reconnaît pas se trouve dans un coin de notre inconscient. Il est plus productif de chercher à dépasser l'obstacle plutôt  que d'en faire le déni.

Mais non, la résistance fut plus forte. Alors le jeu a commencé à submerger ces joueurs de cartes de conscience. Chaque tirage leur en apportait, il fallait encore et encore tirer des cartes de conscience. Autant, ça devenait comique: moins les personnes écoutaient, plus les cartes arrivaient. Impossible à la fin de digérer les messages, il y en avait trop, n'en jetez plus.

J'ai observé avec beaucoup d'amusement l'éloquence du jeu qui disait : «vous avez toute la conscience nécessaire, et plus encore.»

Toujours sourds aux messages de conscience, trois joueurs ont commencé à marchander ces jetons de conscience, les échangeant contre des peines pour se permettre d'avancer à nouveau. Mais d'autres jetons de peine arrivaient avec les tirages de cartes suivants, les freinant encore.

Jusqu'au moment où ils se sont rappelés qu'ils pouvaient donner des jetons de conscience aux joueurs qui n'en avaient pas assez. Grâce à cela, un autre joueur a pu changer de niveau de conscience, et l'énergie générale s'est transformée. En débloquant les autres, les uns ont pu se libérer de leurs freins.